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Closed Circuit Commerce - extended version
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In seiner Installation "Closed Circuit Commerce - extended version" verwendet Eberhard Bosslet eine Vielzahl
handelsüblicher Einkaufswagen, die er zu einem
großen Kreis zusammenschließt. Im Saarland.Museum 2012 transferiert er die
Installation in den Innenraum und verändert die Anmutung des Kreises, indem er
die Einkaufswagen auf den Kopf stellt, so dass die Laufrollen nach oben zeigen.
Eberhard Bosslet spielt damit auf das aktuelle Thema geschlossener Wirtschaftskreisläufe
an und auf die Frage, wer am Konsum teilnehmen darf und wer davon
ausgeschlossen bleibt. Der Interpretationsrahmen dieses Konzeptes wird hier
sogar erweitert: Eberhard Bosslet ersetzt die verlorene Mobilität durch eine virtuelle,
indem er den Einkaufswagenkreis mit drei Livestream-Roboterkameras erweitert,
die sich, ohne menschliches Zutun, nahe dem Boden, frei durch den Raum
bewegen. Aus dieser höchst ungewöhnlichen Position übertragen die Kameras
jeweils live ihre Bilder aus dem Wagenkreis und der räumlichen Umgebung auf
eine installierte Monitorgruppe. Die niedrige Perspektive und das eigentümliche,
nicht vorhersehbare Fahrverhalten des bildgebenden Kameraroboters beeinflusst
auch das Verhalten der Besucher. So entsteht ein sowohl ungewöhnliches räumlichdingliches
als auch mediales Bild, eben ein Dingsda.
Dans son installation «Closed Circuit Commerce – extented version», Eberhard
Bosslet utilise un grand nombre de caddies qu’il dispose en cercle. Mais dans la
version de 2012 au Saarland.Museum, il place les objets dans un espace intérieur
et modifie l’image du cercle dans la mesure où il retourne les caddies sur la tête
en sorte que les roues soient situées en l’air. À travers cette oeuvre, Eberhard
Bosslet souhaite évoquer le thème des circuits économiques fermés ainsi que le
problème de savoir qui a accès au monde de la consommation et qui ne l’a pas.
De plus il élargit le cadre de l’interprétation de son concept en adjoignant aux caddies
trois caméras intégrées à des robots Livestream qui sans aucune aide humaine
se déplacent librement sur le sol dans toutes les directions. De cette position
inhabituelle, les caméras transmettent en mode live les prises de vue du cercle de
caddies et de l’environnement spatial aux écrans d’un groupe d’ordinateurs.
L’angle bas sous lequel les vues sont prises et le caractère singulier et imprévisible
du déplacement de chaque robot-caméra influencent aussi le comportement du
spectateur. C’est ainsi qu’émergent à la fois une image insolite de l’objet dans
l’espace et une image numérique, en bref un « Dingsda
handelsüblicher Einkaufswagen, die er zu einem
großen Kreis zusammenschließt. Im Saarland.Museum 2012 transferiert er die
Installation in den Innenraum und verändert die Anmutung des Kreises, indem er
die Einkaufswagen auf den Kopf stellt, so dass die Laufrollen nach oben zeigen.
Eberhard Bosslet spielt damit auf das aktuelle Thema geschlossener Wirtschaftskreisläufe
an und auf die Frage, wer am Konsum teilnehmen darf und wer davon
ausgeschlossen bleibt. Der Interpretationsrahmen dieses Konzeptes wird hier
sogar erweitert: Eberhard Bosslet ersetzt die verlorene Mobilität durch eine virtuelle,
indem er den Einkaufswagenkreis mit drei Livestream-Roboterkameras erweitert,
die sich, ohne menschliches Zutun, nahe dem Boden, frei durch den Raum
bewegen. Aus dieser höchst ungewöhnlichen Position übertragen die Kameras
jeweils live ihre Bilder aus dem Wagenkreis und der räumlichen Umgebung auf
eine installierte Monitorgruppe. Die niedrige Perspektive und das eigentümliche,
nicht vorhersehbare Fahrverhalten des bildgebenden Kameraroboters beeinflusst
auch das Verhalten der Besucher. So entsteht ein sowohl ungewöhnliches räumlichdingliches
als auch mediales Bild, eben ein Dingsda.
Dans son installation «Closed Circuit Commerce – extented version», Eberhard
Bosslet utilise un grand nombre de caddies qu’il dispose en cercle. Mais dans la
version de 2012 au Saarland.Museum, il place les objets dans un espace intérieur
et modifie l’image du cercle dans la mesure où il retourne les caddies sur la tête
en sorte que les roues soient situées en l’air. À travers cette oeuvre, Eberhard
Bosslet souhaite évoquer le thème des circuits économiques fermés ainsi que le
problème de savoir qui a accès au monde de la consommation et qui ne l’a pas.
De plus il élargit le cadre de l’interprétation de son concept en adjoignant aux caddies
trois caméras intégrées à des robots Livestream qui sans aucune aide humaine
se déplacent librement sur le sol dans toutes les directions. De cette position
inhabituelle, les caméras transmettent en mode live les prises de vue du cercle de
caddies et de l’environnement spatial aux écrans d’un groupe d’ordinateurs.
L’angle bas sous lequel les vues sont prises et le caractère singulier et imprévisible
du déplacement de chaque robot-caméra influencent aussi le comportement du
spectateur. C’est ainsi qu’émergent à la fois une image insolite de l’objet dans
l’espace et une image numérique, en bref un « Dingsda